Chercheur aux Archives Husserl de Paris (CNRS/ENS), Julien Farges a consacré de nombreux travaux à la phénoménologie husserlienne, notamment dans sa relation au néokantisme de l’école de Heidelberg ou à la Lebensphilosophie. Ses recherches actuelles portent sur les philosophies de l’expérience pure et sur la question de l’ordre des réalités dans le monde, thèmes sur lesquels la phénoménologie husserlienne entre en dialogue avec l’empirisme et le positivisme. Outre une traduction, avec M.-H. Desmeules, d’un important manuscrit husserlien (Normativité et déconstruction. Digression dans les Leçons sur l’éthique de 1920, Paris, Vrin, 2020), il a récemment édité, en codirection avec D. Pradelle, Husserl. Phénoménologie et fondements des sciences (Paris, Hermann, 2019) et publié par ailleurs : « Aesthetic, Intuition, Experience. Husserl’s Redefinition of the Transcendental Aesthetic », dans C. Serban & I. Apostolescu (dir.), Husserl, Kant and Transcendental Phenomenology, Berlin, De Gruyter, 2020, p. 251- 269 ; « L’apodicticité ou l’évidence sans l’adéquation. Nouveau regard sur la voie cartésienne chez Husserl », dans D. Pradelle & C. Riquier (dir.), Descartes et la phénoménologie (Paris, Hermann, 2018, p. 91-111).